Dès juillet 2018, les 88 salariés de la R&D « maladies infectieuses », les équipements, le budget de fonctionnement (pour 5 ans), et une grande partie du portefeuille produits de recherche seront transférés à l’entreprise EVOTEC AG.

Il y a trois ans, suite à une restructuration de la R&D, Sanofi avait pris l’initiative de regrouper sur son site de Marcy l’Etoile (région Lyonnaise) l’ensemble de ses salariés impliqués dans cette activité et de créer un pôle d’Excellence Anti-infectieux, entraînant leurs déménagements.

Aujourd’hui, bien que les personnes concernées aient fait preuve de leurs capacités d’adaptation et d’innovation, une nouvelle équipe de direction décide de se séparer de cette activité de R&D. Les 88 salariés ont donc à subir deux traumatismes successifs, avec une incertitude sur leur avenir professionnel lorsqu’ils auront intégré Evotec.

Stratégiquement, la CFE-CGC juge cette opération incompréhensible. Pourquoi le groupe Sanofi se sépare-t-il de cette activité « maladie infectieuse » qui représente pourtant un enjeu humanitaire majeur ? La CFE-CGC est opposée à cette cession, qu’elle considère comme mesure court-termisme, n’ayant pour objectif qu’une réduction des coûts.

Suite au courrier d’alerte du CHSCT de Marcy l’Etoile, la CFE-CGC confirme ses demandes à la Direction, à savoir :
• Des mesures significatives sur l’accompagnement des salariés, dans le cadre de leur transfert chez Evotec.
• Une implication sans faille de Sanofi dans le choix de la localisation du nouvel Etablissement qui accueillera les 88 salariés, qui rappelons-le viennent de subir un changement de domicile récent.
• Des mesures financières compensatoires à hauteur du préjudice subi.
• Un accompagnement spécifique des salariés se trouvant en difficulté.
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A ce stade, les négociations entre les organisations syndicales et la direction sont au point mort ! La CFE-CGC reste persuadée que d’autres choix restent encore possibles et compte sur les responsabilités sociales et sociétales de Sanofi.