Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,2% au deuxième trimestre, a annoncé l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) ce vendredi. Une révision en baisse de 0,1 point par rapport à la première estimation.
La croissance reste faible au deuxième trimestre. Le produit intérieur brut (PIB) français a progressé de 0,2%, selon les résultats détaillés communiqués ce vendredi par l'Insee, soit une révision en baisse de 0,1 point par rapport à la première estimation. Pour rappel, le PIB avait augmenté de 0,3% au premier trimestre. Les composantes sont stables ou en légère hausse, à l'exception de l'investissement (-0,4%).
La consommation des ménages se redresse légèrement (+0,1% après -0,1% au premier trimestre), grâce à la consommation de services (+0,5% après +0,3%), tandis que la consommation de biens reste stable (après -0,1%) : la consommation alimentaire recule de 1,6% après déjà -0,1%), une baisse compensée par la hausse de la consommation en gaz et électricité (+3,0% après +0,2%).
L'investissement, ou formation brute de capital fixe (FBCF) pour l'Insee, diminue de nouveau (-0,4% après -0,5%). Il recule de 0,5% pour les entreprises, comme au premier trimestre, et de 1,1% pour les ménages, après -1,9% au premier trimestre. Elle augmente néanmoins pour les administrations publiques (+0,6% après +0,5%). Au total, la contribution de la demande intérieure finale - hors stocks - à la croissance du PIB est nulle au deuxième trimestre, comme au trimestre précédent.
Exportations et importations en légère hausse
Les exportations continuent d'augmenter modérément (+0,4% après +0,6%), grâce notamment « au dynamisme des livraisons de matériels de transport », explique l'Institut national de la Statistique. Quant aux importations, elles se redressent légèrement ce trimestre (+0,1% après -0,4%), soutenues par les importations d'énergie, eau, déchets et de produits agro-alimentaires.
Au total, le commerce extérieur apporte de nouveau une contribution positive au PIB (+0,1 point après +0,3 point). Enfin, la contribution des variations de stocks à l'évolution du PIB est nulle ce trimestre, comme au trimestre précédent.
Pour rappel, l'Insee table sur une croissance de 0,5% au troisième trimestre, largement soutenue par l'accueil des JO, et un léger repli de 0,1% du PIB au quatrième. La Banque de France anticipe pour sa part une « une hausse significative » du PIB au troisième trimestre, qui pourrait progresser jusqu'à près de 0,5% dans un climat d'incertitude politique. L'activité économique enregistrerait une augmentation de 0,1% à 0,2% entre juillet et septembre. S'y ajouterait « l'impact transitoire » des Jeux, « de l'ordre d'un quart de point », soit 0,25%, a détaillé la banque centrale début août.
Source : latribune.fr