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Dans le cadre du récent Sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle à Paris, la CFE-CGC a cosigné un plaidoyer pour une IA de confiance dans le monde du travail.
Organisé à Paris les 10 et 11 février au Grand Palais, le Sommet pour l'action sur l'Intelligence artificielle (IA), en présence notamment de nombreux chefs d’État, d’entreprises et de scientifiques, a débouché sur plusieurs annonces et engagements des parties prenantes.
Fortement mobilisée pour répondre aux défis posés par l’IA au travail, la CFE-CGC était présente sur place avec une délégation conduite par Nicolas Blanc, secrétaire national à la transition économique. Aux côtés d’une soixantaine d’entreprises et d’acteurs du monde du travail, la CFE-CGC a cosigné « un plaidoyer pour une IA de confiance dans le monde du travail » (« Pledge for a Trustworthy AI in the World of Work »), publié le 11 février.
PROMOUVOIR LE DIALOGUE SOCIAL ET LA NÉGOCIATION COLLECTIVE
Par cette démarche, les signataires s’engagent en particulier à :
- Promouvoir le dialogue social avec les représentants des travailleurs dans les décisions liées à l’adoption, au déploiement et à l’évaluation des systèmes d’IA, y compris par le biais de la négociation collective, afin de garantir une utilisation responsable et digne de confiance de l’IA au travail.
- Soutenir l’amélioration de l’expertise, des compétences et l’engagement des syndicats et des associations d’employeurs sur les questions liées au numérique et à l’IA.
- Favoriser les investissements dans le capital humain pour permettre aux travailleurs de bénéficier de l’IA, tout en promouvant une transition équitable en luttant contre l’inadéquation des compétences et en soutenant les initiatives de perfectionnement et de reconversion en collaboration avec les syndicats et les organisations d’employeurs.
- Veiller à ce que l’IA élimine les préjugés dans le recrutement et qu’elle n’exclue pas les groupes sous-représentés.
Rappelons qu’en début d’année, dans le cadre du projet Dial-IA, l’IRES et 4 organisations syndicales dont la CFE-CGC ont publié un manifeste et présenté une boîte à outils pour sensibiliser les acteurs du dialogue social aux enjeux de l’intelligence artificielle au travail.
Source : Confédération CFE-CGC

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"Il y a un ralentissement du phénomène de réindustrialisation", notamment dans les secteurs "de l’automobile avec les équipementiers, de la sidérurgie, de la chimie. Mais il y a aussi des filières qui vont très bien", avance le ministre de l'Industrie, invité mercredi sur "ici".
La situation de l’industrie en France "est contrastée", reconnaît Marc Ferracci, ministre de l’Industrie, dans l’émission "Ma France" sur "ici" mercredi 12 février alors qu’en 2024, il y a eu plus de fermetures que d’ouvertures d’usines en France. Dans le détail, selon "ici" et "L’Usine Nouvelle", il y a eu 89 fermetures ou annonces de fermetures ou restructurations de sites l’an passé, contre 65 ouvertures comptabilisées.
"Il y a un ralentissement du phénomène de réindustrialisation, concède le ministre de l’Industrie. Il y a effectivement des filières industrielles en difficulté, dans lesquelles les fermetures de sites sont plus nombreuses. Il s’agit de l’automobile avec les équipementiers, de la sidérurgie, de la chimie. Mais il y a aussi des filières qui vont très bien. Ce qui m’importe, à la fin, c’est de savoir si l’emploi industriel progresse dans notre pays. Et aujourd’hui, l’emploi continue de progresser de manière très légère mais il continue de progresser. On verra les chiffres des prochains mois".
"Défendre l'existant" et "accompagner dignement les salariés"
Selon Marc Ferracci, face à cette "situation contrastée", il y a deux axes. Le premier "consiste à défendre l’existant, à se battre sur tous les dossiers d’entreprises en difficulté. Et parfois, on peut arriver à trouver des solutions industrielles". Le ministre de l’Industrie cite le cas du verrier Arc, sur la commune d’Arques, dans le Pas-de-Calais. Il s’est rendu sur place au mois de janvier pour "annoncer qu’on avait trouvé une solution avec une contribution de l’État mais aussi des acteurs locaux pour solidifier le modèle économique de l’entreprise. Ce sont près de 4 000 emplois sauvés".
Le deuxième axe concerne les "endroits où on n’arrive pas à sauver le site et dans lequel il faut accompagner dignement les salariés", explique le ministre. Il s'agit alors de "trouver des solutions pour faire revenir de l’activité, susciter les investissements et miser sur nos atouts. La France est toujours le pays européen qui attire le plus d’investissements étrangers depuis cinq ans, et cela, c’est aussi la conséquence des réformes qui ont été entreprises depuis 2017", estime Marc Ferracci.
Source : francetvinfo.fr

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Retrouvez le numéro du bulletin de protection sociale n°48 du mois de février 2025.
Dans ce numéro vous trouverez un "guide" qui vous aidera dans vos démarches pour demander votre retraite.

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"Beaucoup de stupeur et d'incompréhension" après l'annonce de la suppression de 169 postes chez Lubrizol
Après l'annonce de la suppression de 169 emplois chez Lubrizol à Rouen et au Havre, Francis Malandain, délégué syndical central CFE-CGC Lubrizol Rouen, est l'invité d'"ici Normandie" ce vendredi 7 février.
Source pour retrouver l'interview : radiofrance.fr

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Le 06 février 2025
Communiqué de presse CFE-CGC
L’industrie chimique française et européenne traverse une crise.
Faut-il pour autant en profiter pour sacrifier l’avenir ?
L’exemple de SYENSQO
UNE MULTITUDE DE SIGNAUX D’ALARME DANS L’INDUSTRIE CHIMIQUE
Fin 2024 et début 2025, de nombreux acteurs de l’industrie chimique ont tiré la sonnette d’alarme :
- Communiqué de presse de France Chimie estimant que 15.000 emplois directs sont menacés et demandant un cadre garantissant un accès à une énergie compétitive,
- Interventions de François Hommeril, président de la CFE-CGC dénonçant la pression financière excessive mise par les actionnaires,
- Manifestations et interventions des représentants du personnel et des élus de la république auprès des ministères à la suite de l’arrêt de VENCOREX dans la région grenobloise avec un effet domino sur le site d’ARKEMA Jarrie allant même jusqu’à impacter l’industrie de défense et du spatial,
- Interventions des représentants du personnel devant l’arrêt par SYENSQO de l’unité de Vanilline produite à Saint-Fons près de Lyon, conséquence d’une concurrence chinoise déloyale, avec un transfert de la production aux Etats-Unis.
UN EXEMPLE : SYENSQO RESTRUCTURE… ET ANNONCE DES RACHATS D’ACTION !
SYENSQO est une entreprise encore peu connue. Née fin 2023 de la scission de SOLVAY (laquelle avait racheté RHODIA, ancien secteur chimie de RHÔNE-POULENC), SYENSQO se voulait être une entreprise de spécialités, à forte croissance, sur des marchés porteurs comme les batteries.
Hélas, après avoir déçu les marchés financiers qui avaient un peu trop cru les promesses de fin 2023, SYENSQO, dont la situation financière est pourtant assez remarquable avec une marge d’EBITDA de 23% au T3-2024, a enchaîné les annonces en espérant retrouver grâce auprès des investisseurs :
- Annonce en septembre de rachat d’actions à hauteur de 300M€
- Annonce en novembre 2024 d’un projet de restructurations internes se traduisant par 120 suppressions de postes en France (fabrication, ingénierie, Recherche & Innovation…).
FAIRE LE “GROS DOS” ET ADAPTER LES INVESTISSEMENTS EN ATTENDANT LA REPRISE ? POURQUOI PAS !
Pour la CFE-CGC, lorsque l’outil industriel tourne au ralenti, le discours d’adaptation et de report des dates de démarrage de fabrications ou de nouveaux investissements est tout à fait entendable, à condition évidemment que cette nécessaire adaptation ne nuise pas à la capacité de redémarrer le jour où les conditions seront meilleures.
Le discours est plus difficile à comprendre lorsque ce sont des compétences clefs en ingénierie qui sont sacrifiées d’un trait de plume au seul prétexte qu'elles sont “inutiles à court terme”.
FAUT-IL POUR AUTANT SACRIFIER L’AVENIR EN DÉTRUISANT LA CAPACITÉ DE RECHERCHE & INNOVATION ?
Le discours est encore plus difficile à entendre lorsque les coupes sombres touchent les équipes qui justement préparaient l’avenir au sein des projets de Recherche & Innovation.
SYENSQO, CHAMPION DE LA DEMANDE D’AIDES PUBLIQUES !
Il faut en effet se rappeler qu’en parallèle, SYENSQO a sollicité et obtenu des aides à tous les niveaux possibles (régional, national et européen) pour investir et soutenir une activité de Recherche & Innovation. Dans le seul domaine des batteries, cela ne concerne pas moins de 8 projets sollicitant de nombreux sites français.
L’ensemble a représenté des dizaines de millions d’euros d’aides publiques.
La CFE-CGC craint que ces premières annonces de restructurations ne soient suivies d’autres allant plus loin, en réduisant encore les capacités de développement pour l’avenir.
La CFE-CGC appelle La Direction de SYENSQO :
- À ne pas céder aux actionnaires si c’est aux dépens de l’entreprise et de son avenir,
- À tenir ses engagements vis-à-vis des pouvoirs publics,
- Et à oser annoncer que son effort R&I sera maintenu, voire amplifié.
La CFE-CGC appelle les pouvoirs publics (Régions, Etat, Union Européenne) à regarder de très près toutes les aides passées ou futures accordées à SYENSQO et s’assurer de leur bonne utilisation au service de la filière.
Le cas de SYENSQO est hélas emblématique de la situation vécue par bon nombre d’entreprises qu’elles soient de la chimie, de l’industrie pharmaceutique, du caoutchouc ou d’autres secteurs.