Certains critiquent les primes sur objectifs, estimant qu’elles développent des comportements de « mercenaires du résultat ». Le « chasseur de primes » n’a pas forcément bonne presse auprès des autres salariés, ni parfois auprès du client. Pourtant, tous les secteurs développent ce mode de rémunération, y compris l’État, notamment dans la Police nationale. Les dirigeants d’entreprise observent que les salariés travaillent davantage lorsque leurs rémunérations dépendent de leurs actions. C’est pourquoi ils préfèrent de plus en plus le mot « performance » à celui de « reconnaissance ». Ils remplacent une partie du « fi xe » par du « variable », en privilégiant les primes sur objectifs pour doper les scores individuels.
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