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Une signature à l’unanimité pour le premier ‘’Accord Handicap’’ pour la Branche des Industries de fabrication mécanique du Verre
Au terme d’un projet et d’une négociation menés sur deux années, intégrant un diagnostic approfondi conduit avec l’AGEFIPH, les 5 Organisations Syndicales représentatives et la Fédération des Chambres Syndicales des Industries du verre ont signé le premier accord Handicap pour la Branche des industries de fabrication mécanique du verre.
Cette signature à l’unanimité reflète la volonté des partenaires sociaux de la Branche des industries de fabrication mécanique du verre de favoriser l’accès à l’emploi durable des publics qui en sont encore trop éloignés et de permettre l’insertion et le maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap.
Cet accord marque une étape importante pour renforcer les efforts des entreprises de la Branche en faveur de l’embauche et la capacité à adapter les outils et l’environnement de travail, en particulier pour les salariés en situation de handicap.
Les partenaires sociaux remercient l’AGEFIPH et l’OPCO2I qui, par leur soutien et leur expertise, ont contribué à la concrétisation de cet accord de Branche.
Les Organisations syndicales et la Fédération des industries du verre et ses adhérents poursuivent ici leur volonté de maintenir un dialogue social de qualité afin de favoriser l’insertion et l’inclusion de toutes et de tous dans l’emploi.
Contacts presse
CFE-CGC Christian Durieu 06.08.05.52.60 Christian.durieu@cfecgc-chimie.org
FCE-CFDT Philippe Schmitt 06.89.33.06.75 philippe.schmitt@fce.cfdt.fr
CGT Laurent Dufour 06.66.01.80.75 lauduf@orange.fr
FO Joel Deremetz 07.82.88.47.86 deremetzjoel@free.fr
UNSA Tanguy Tartar 06.28.39.25.62 tanguy.tartar@yahoo.com
FCSIV Carine Cornu 07.70.28.70.48 carine.cornu@fedeverre.fr
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Femmes, inégalités de carrière,
inégalités de retraites. Ça suffit !
En ce 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, la mobilisation
contre une réforme des retraites qui pénalise les femmes et le combat pour l’égalité réelle
entre les femmes et les hommes est plus que jamais d’actualité. Exigeons le retrait du
projet de réforme des retraites qui pénalise particulièrement les femmes !
Nos organisations le réaffirment, l’égalité professionnelle est une exigence de justice sociale
et un vecteur de financement de notre système de protection sociale. Plutôt qu’une réforme
des retraites punitive, cette exigence demande de s’attaquer réellement aux inégalités
entre les femmes et les hommes. Les femmes partent en retraite avec en moyenne
une pension inférieure de 40,5 % à celle des hommes.
Inégalités salariales = inégalités de retraite
Les femmes perçoivent en moyenne un salaire inférieur de 22 % à celui des hommes.
Elles sont majoritaires parmi les employées et les professions intermédiaires, mais restent
minoritaires parmi les cadres.
Nous n’acceptons plus qu’à niveau de qualification égal, les métiers majoritairement occupés
par des femmes soient systématiquement moins bien payés que les métiers dits masculins.
L’enfumage autour de la pension minimum à 1 200 € ne trompe plus personne.
Plus de la moitié des femmes partent avec une pension de retraite inférieure à 1 000 € et
ne bénéficieront pas de la revalorisation de 100 € tant vantée par le gouvernement.
Et c’est une baisse aussi pour celles qui choisissaient d’aller au-delà de leur âge de départ,
pour améliorer le montant de leur pension. Elles travailleront jusqu’à 64 ans sans le bénéfice
de la surcote.
Pénibilité : les femmes oubliées
Les 4 critères de pénibilité retirés en 2017 ne sont pas réintégrés dans le compte personnel
de pénibilité C2P qui bénéficie déjà très majoritairement aux hommes. La pénibilité vécue
par les travailleuses de la 1ère et de la 2ème ligne, tant saluées pendant la crise Covid, reste
nettement sous-évaluée, voire ignorée.
Double journée = demi retraite
Nous n’acceptons plus que la maternité et la charge des tâches domestiques soient
un frein à l’égalité et pèsent exclusivement sur la carrière des femmes. Nous revendiquons
un vrai service public de la petite enfance et une révision des dispositifs pour favoriser
le partage de la parentalité. 12 % des femmes partent à la retraite à 67 ans, pour cause
de carrières hachées faute d’avoir validé un nombre suffisant de trimestres.
Réforme des retraites = perte des trimestres liés à la maternité
Nous dénonçons enfin l’effet le plus pervers de cette réforme des retraites, prétendument
favorable aux femmes. Le recul de l’âge légal à 64 ans fait perdre tout ou partie du bénéfice
des trimestres validés au titre de la maternité et de l’éducation des enfants. Ce mécanisme
de compensation des inégalités vécues durant leur vie professionnelle, profite d’abord
et légitimement aux mères en leur permettant de partir plus tôt. Il est sournoisement remis
en cause par la réforme. C’est inacceptable !
Les organisations syndicales interprofessionnelles et de jeunesse
appellent les travailleurs et les travailleuses à se saisir du 8 mars
pour dénoncer partout l’injustice sociale majeure de cette réforme
des retraites pour les femmes.
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On ne combat bien que ce que l’on connait. Voici une présentation des mesures emblématiques de la réforme des retraites voulue par le gouvernement.
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Nous exigeons le retrait du projet de réforme des retraites
qui pénalise particulièrement les femmes.
Malgré les nombreuses lois, les salaires des femmes sont toujours inférieurs de 25% en moyenne à
ceux des hommes en 2023. Ceci en raison de temps partiels subis, de la ségrégation professionnelle,
du plafond de verre, des interruptions de carrière et de politiques indemnitaires inégalitaires et au
détriment de réelles politiques d’augmentation des salaires.
Les discriminations et inégalités professionnelles subies par les femmes durant toute leur carrière ne
sont pas seulement reproduites au moment de la retraite mais fortement amplifiées. L’index Egalité
professionnelle n’a d’ailleurs rien résolu pour les inégalités salariales dans le privé et ne résoudrait
rien dans le secteur public.
Les femmes perçoivent des pensions de droit direct inférieures de 40% à celles des hommes, elles
sont deux fois plus nombreuses à travailler jusqu'à 67 ans (fin de la décote), et 40% d’entre elles
partent en retraite avec une pension incomplète.
Reporter l’âge de départ à la retraite à 64 ans, tout comme accélérer l’allongement de la durée de
cotisation ne fera qu’aggraver la situation économique des femmes, comme le relève l’étude d’impact
de la réforme.
Ce ne sont pas les mesurettes d’amortissement (carrière longues, minimum retraite, Index seniors)
qui compenseront ces régressions importantes pour l’ensemble des femmes.
Par ailleurs, atteindre l'égalité salariale, et favoriser le taux d'emploi des femmes sont des solutions
pour renforcer l’équilibre financier du système par répartition. Ces pistes sont également écartées par
le gouvernement.
Les organisations syndicales interprofessionnelles et de jeunesse appellent les travailleuses et
travailleurs à se saisir du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes,
pour dénoncer partout l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les
femmes.
Paris, le 27 février 2023
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FACE AU REJET MASSIF, LE GOUVERNEMENT DOIT RETIRER SA RÉFORME
A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, ce 31 janvier a confirmé la très fortedétermination à refuser le projet de réforme des retraites présentée par le gouvernement.
Plus de 2,5 millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, se sont mobilisé.e.s, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire.Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé près de 2millions de personnes. La jeunesse s’est particulièrement mobilisée aujourd’hui pour refuserla précarité grandissante que promet le gouvernement.
La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. 9 travailleurssur 10 rejettent la réforme, 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.
Personne ne s’est laissé tromper par la propagande du gouvernement.
Les organisations syndicales dénoncent ainsi le mail du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, envoyé tant à des agents publics qu’à des salariés de droit privé,présentant une liste d’arguments en faveur de la réforme des retraites.
Les organisations syndicales n’acceptent pas les propos tenus par la Première ministre, ce dimanche, indiquant que, selon elle, « l’âge de départ à 64 ans n’est plus négociable ». Pourles organisations syndicales le recul de l’âge de départ n’a jamais été négociable ! Les propositions alternatives formulées par elles sont toutes restées lettre morte ! Cela démontrele jusqu’au-boutisme du gouvernement, sourd au rejet exprimé par la totalité des organisations syndicales et l’immense majorité des citoyens.
Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer.
L’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cetteréforme. Elle appelle, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, ycompris par la grève.
L’intersyndicale se réunira le mardi 7 février au soir.
Paris le 31 janvier 2023