Communiqués

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Les entreprises et les cadres perçoivent de plus en plus l’intelligence artificielle comme une opportunité.
Les entreprises, en particulier les plus grandes, sont de plus en plus convaincues de l’utilité des outils d’IA pour leurs collaborateurs. Cette conviction croissante se traduit par un encouragement plus marqué à utiliser l’IA au travail : 53% des grandes entreprises, 46% des PME et 41% des TPE déclarent désormais promouvoir ou accepter son usage parmi leurs équipes. Ce regard positif sur les usages de l’IA par les entreprises s’accompagne davantage de certains garde-fous, notamment au sein des grandes entreprises.
Côté cadres, ils sont 35% à utiliser des outils d’IAg dans le cadre professionnel au moins une fois par semaine. Et la majorité d’entre eux affirment à présent le faire en toute transparence vis-à-vis de leur hiérarchie. Les attentes des cadres en matière de formation aux IAg sont en progression : 72 % expriment le souhait d’en bénéficier, soit 12 points de plus qu’il y a un an. Les cadres sont également de plus en plus convaincus que l’IA aura un impact fort sur les métiers des cadres en général (42%, + 11 pts), et le leur en particulier (35%, + 10pts). Dans ce contexte, ils sont désormais plus nombreux à percevoir les outils d’IA comme une opportunité à saisir (37%, +15 pts en 2 ans) que comme une menace (22%, -8 pts).
Source : corporate.apec.fr

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- Catégorie : Communiqué
La séance du 5 juin du conclave retraite a été consacrée aux améliorations du système de retraite et aux mesures d'équilibrage financier d'ici 2030, avec des convergences sur plusieurs sujets et des blocages nets des organisations patronales sur d’autres.
Comme lors des précédentes sessions, les partenaires sociaux (CFE-CGC, CFDT, CFTC, MEDEF et CPME) se sont réunis pour examiner deux volets distincts : les améliorations possibles du système de retraite suite aux différentes bilatérales (âge, pénibilité, retraite des femmes, emploi des seniors...), puis les mesures envisageables pour le retour à l'équilibre d'ici 2030.
Ces dernières portaient notamment sur le durcissement des conditions d’accès au dispositif carrières longues, la sous-indexation des pensions, les mesures fiscales touchant les retraités et la hausse des cotisations.
L'effort partagé, un principe défendu par les organisations syndicales
Pour répondre aux défis posés par le système de retraite, les organisations syndicales ont réaffirmé l'importance d'un effort partagé entre les salariés et les entreprises. Cette position se heurte toutefois à la résistance patronale.
Les positions se sont particulièrement cristallisées sur deux sujets majeurs. Le MEDEF a réaffirmé son refus catégorique d’un assouplissement sur l'âge de départ à la retraite ainsi que la prise en compte de l’usure , tout en rejetant toute perspective de hausse des cotisations patronales, rejoint en ce sens par la CPME. Les organisations patronales nient ainsi leur qualité d’acteurs devant contribuer à l’effort collectif. Face à cette intransigeance, les syndicats ont répliqué que les exonérations de cotisations non compensées représentent, selon la Cour des comptes, 2 milliards d'euros de pertes chaque année.
Des terrains d'entente identifiés
Malgré ces blocages, la fin de séance a permis d'identifier plusieurs domaines de convergence, notamment sur la retraite des femmes et la gouvernance. Le texte devrait également aborder l’emploi des seniors et la mise en place de dispositifs de retraite par capitalisation.
La prochaine séance, prévue le 11 juin, servira justement à présenter un texte de propositions couvrant l’ensemble de ces sujets.
L’ANALYSE DE CHRISTELLE THIEFFINNE, SECRÉTAIRE NATIONALE CFE-CGC À LA PROTECTION SOCIALE ET CHEFFE DE FILE DE LA NÉGOCIATION
« Il a fallu rappeler que nous sommes engagés dans cette concertation suite au conflit des retraites de 2023, avec une réforme injuste et brutale qui a fait preuve d'une contestation massive. Mais pourtant, la partie patronale fait comme si l'opposition à cette réforme n'existait pas et réfute tout effort du côté des entreprises. Ils considèrent que tous les efforts doivent être portés par les salariés et les retraités ! »
« La seule voie d'amélioration possible ce soir concerne le traitement des femmes et mères de famille. Tout le monde s'accorde qu'elles ont payé lourdement cette réforme : les gains financiers de la réforme sont dus à 50 % aux trimestres acquis pour enfants qui ont été perdus »
« Prendre part plus largement au pilotage du régime de base de la sécurité sociale semble également très accessible. Cependant, les organisations syndicales sont d‘avis que ce pilotage ne pourra être partagé que si toutes les parties prenantes participent à l'effort. Autrement dit, il ne peut y avoir de responsabilité partagée si les entreprises ne participent pas à l'équilibre financier du système »
« Si l'équilibre des retraites est mis en difficulté, la situation n'est pas pour autant critique. Les problèmes sont, avant tout, issus d’un manque de ressources causées par un taux d'emploi trop faible et des salaires insuffisamment élevés. Le financement de la retraite n'est qu'une conséquence parmi d'autres d'une économie tirée vers le bas »
Source : Confédération CFE-CGC

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Face à un marché tendu, des loyers qui explosent et une mobilité professionnelle freinée, nous défendons une vraie politique du logement :
- Plus de pouvoir d’achat
- Plus de logements accessibles là où il y a de l’emploi
- Une rénovation énergétique soutenue
Source : Confédération CFE-CGC

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Les 22 et 23 mai derniers s'est tenue à l'espace Diderot à Paris une nouvelle session de la formation "Ouverture au syndicalisme" organisée par le CFS, l'organisme de formation de la Confédération.
Les 21 stagiaires d'ALLOGA, ECOLAB, FERROGLOBE, HYPHEN BIOMED, L'OREAL, RIO TINTO et SANOFI ont unanimement remercié leur formateur pour la qualité de la formation. Comme à chaque fois, les échanges et les partages d'expériences entre les stagiaires ont été nombreux, contribuant à leurs façons à la valeur de la formation.
Celle-ci a été clôturée par le secrétaire général de la Fédération qui en a présenté la gouvernance, le fonctionnement ainsi que les projets en cours.
N'hésitez pas à vous inscrire !

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- Catégorie : Communiqué
Malgré les pressions de l'administration américaine sur les entreprises européennes, 77 % des Français souhaitent le maintien des politiques de diversité et d'inclusion dans les entreprises, révèle une étude Ipsos.
Si les enjeux de diversité et d’inclusion (D&I) rencontrent un rejet aux Etats-Unis, la France semble emprunter un autre chemin, selon une étude Ipsos en date d’avril. En effet, les Français restent très nettement favorables à ces politiques.
Ainsi, près des deux tiers (63 %) auraient une meilleure image d’une entreprise cherchant à représenter la diversité de la société française à travers ses salariés ou sa communication, contre seulement 7 % pour qui cela renverrait une moins bonne image. La moitié d’entre eux seraient moins enclins à consommer les biens ou services d’une entreprise mettant fin à son programme de D&I. Seule une minorité de Français (15 %) serait tentée de privilégier les entreprises ayant abandonné leurs politiques de diversité, un chiffre stable quel que soit le bord politique.
Un plébiscite général mais nuancé
Les Français soutiennent donc largement ces programmes, qu’ils jugent « légitimes » et « bénéfiques » en faveur des femmes (62 %), des personnes handicapées (62 %), et des LGBT (51 %). A noter que les hommes (74 %) sont plus optimistes que les femmes (51 %) concernant l'impact positif de ces programmes sur la condition féminine, signe d’un certain scepticisme de la part des concernées. Les jeunes évaluent également plus favorablement ces dispositifs que les autres générations.
Des bénéfices concrets pour les entreprises
Du côté des salariés, 73 % estiment que ces programmes améliorent l'image de leur entreprise auprès des clients. Les deux tiers observent également des effets bénéfiques sur les relations entre collègues, le sentiment d'appartenance et le bien-être au travail.
Les avantages se ressentent également au niveau du recrutement, signe du rôle de ces politiques dans la stratégie d’attraction des jeunes recrues. En effet, 76 % des moins de 35 ans valorisent positivement ces démarches, et 45 % d’entre eux travaillent dans une entreprise dotée d'un programme de D&I, contre seulement 17 % des 60 ans et plus. Autre point intéressant, 77 % des employés et ouvriers pensent que ces programmes ont amélioré leur bien-être professionnel, soit 23 points de plus que les CSP+.
Face au recul constaté aux États-Unis, les Français restent donc fermement attachés à ces valeurs : 64 % considèrent l'abandon des politiques de D&I comme une « mauvaise chose », un tiers le qualifiant même de « très mauvaise chose ». Là encore, ce sentiment est majoritaire quel que soit le genre, l’âge, la catégorie sociale ou la proximité politique.
Alors que les entreprises françaises résistent pour l'instant aux pressions américaines, les organisations syndicales ont un rôle crucial à jouer pour maintenir cette dynamique. Car l'enjeu dépasse la question des valeurs, mais concerne aussi la compétitivité économique et l’attractivité de l’entreprises auprès des jeunes mais aussi des employés et ouvriers. La vigilance s'impose donc pour que la France ne cède pas aux tentations de répression observées outre-Atlantique.
Source : Confédération CFE-CGC