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Retrouvez le premier numéro du bulletin de protection sociale de l'année 2025.
Dans ce numéro : la nouvelle "journée de solidarité" : un dispositif qui bénéficie aux entreprise
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Conclave sur les retraites: "Le premier enjeu est de savoir quel est le périmètre de la discussion, voire des négociations", indique Christelle Thieffinne (CFE-CGC)
Les partenaires sociaux ont été reçus ce vendredi par François Bayrou au ministère du Travail dans le cadre du “conclave" sur la réforme des retraites, qui ne commencera réellement que dans "quelques semaines", après la mission de chiffrage de la Cour des comptes sur le financement du système.
Source : bfmtv.com
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L'exécutif pourrait jouer sur le niveau de la "taxe de solidarité additionnelle", qui sert à financer la complémentaire santé des foyers aux ressources les plus modestes.
Pendant que l'exécutif est lancé dans sa chasse aux milliards pour corriger la trajectoire du déficit public, le cabinet de la ministre de la Santé Catherine Vautrin a confirmé mercredi 15 janvier la "mise en place d'une contribution spécifique" sur les complémentaires santé.
A l'antenne de BFMTV , la ministre a expliqué que l'Etat demanderait aux mutuelles de "restituer" à l'Etat l'augmentation des cotisations qu'elles ont décidé d'appliquer pour 2025. Cette augmentation (6% en moyenne selon la Mutualité) devait leur permettre notamment de faire face à la hausse de leurs remboursements des consultations médicales et des médicaments, à la place de l'Assurance maladie qui devait baisser sa participation. Mais cette mesure décidée par le gouvernement Barnier a été finalement abandonnée, a confirmé François Bayrou mardi 14 janvier dans sa déclaration de politique générale.
Selon des informations de presse, le gouvernement envisagerait notamment d'augmenter la taxe de solidarité additionnelle, versée par les complémentaires santé pour financer la C2S, la complémentaire santé des foyers les plus modestes. Cette taxe est calculée sur les cotisations santé perçues, pour la plus grande partie au taux de 13,27%.
Mardi, la Mutualité française avait dénoncé le projet du gouvernement d'augmenter la taxation. Une telle décision "impacterait mécaniquement le pouvoir d'achat des Français et serait antinomique avec l'idée d’une construction pluriannuelle associant les acteurs", avait indiqué Eric Chenut, le président de la Mutualité.
Source : boursorama.com
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Fermeture des usines de Cholet et Vannes : la CGT rejoint l'intersyndicale centrale pour demander des propositions sérieuses à Michelin
Aujourd’hui, la CGT a décidé de rejoindre l'intersyndicale centrale déjà constituée par la CFDT, la CFE-CGC, FO et SUD. L’intersyndicale représente ainsi 100% des salariés. Cette décision s'inscrit dans une démarche de solidarité et de défense collective des intérêts des salariés. En unissant nos forces, nous renforçons notre capacité à peser dans les négociations et à obtenir des avancées significatives pour l'ensemble des travailleurs concernés.
L'intersyndicale réunie partage les mêmes alertes et les mêmes préoccupations autour de la perte d'emplois et les conséquences sociales importantes pour les salariés et leurs familles, ainsi que l'insuffisance des propositions de l'employeur pour accompagner les salariés dans leurs projets de reconversion. Reconversions subies et imposées par Michelin dans des activités qui sont pourtant rentables.
Les propositions initiales de Michelin sont décalées par rapport aux attentes des salariés. Rappelons que les salariés ont appris un dimanche midi devant la TV la fermeture de leurs sites. Tous, solidaires, nous avons demandé à l’employeur de revenir avec des propositions sérieuses d’indemnisation des salariés qui vont perdre leur emploi, dans un Groupe qui présente des résultats financiers excellents et qui s’apprête à verser près d’un milliard et demi à ses actionnaires.
L’intersyndicale a formalisé plusieurs demandes, à la hauteur des enjeux, et notamment :
• Sur les mobilités externes qui concernent une immense majorité des salariés, face au préjudice moral infligé, l’intersyndicale a proposé un montant fixe (70 000 euros) adossé à des montants variables indexés sur l’âge (500 euros multiplié par l’âge de la personne) et l’ancienneté (300 euros par mois d’ancienneté). Ainsi un salarié de 47 ans avec 20 ans d’ancienneté pourrait recevoir 165 000 euros brut, auxquels s’ajoutera l’indemnité légale de fin de contrat.
Suite à la première réunion de négociation et aux demandes de l’intersyndicale, l’employeur nous a présenté de nouvelles mesures de mobilité interne. A ce stade, aucune mesure n’est actée car elles restent insuffisantes. Le volet des fins de carrière sera abordé également fin janvier.
Des présentations détaillées seront faites sur les sites de Cholet et de Vannes. N’hésitez pas à solliciter vos représentants syndicaux locaux pour toute question spécifique.
L’Intersyndicale est pleinement mobilisée pour défendre vos droits et vos intérêts face à ce projet de fermetures. Vos élus syndicaux sont unis pour la défense de vos intérêts.
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Avant la déclaration de politique générale de François Bayrou, les forces politiques sont reçues au ministère de l'Economie pour trouver des pistes de compromis sur ce texte.
Le gouvernement entend "agir vite et bien" pour doter le pays d'un budget. Depuis le 1er janvier, les comptes de la France sont régis par une "loi spéciale", adoptée en urgence après la censure du gouvernement de Michel Barnier, pour éviter un "shutdown". Le texte permet de prélever les impôts et de reconduire les dépenses au même niveau qu'en 2024, mais "bloque tout nouveau projet", selon la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin.
Pour remédier à cette situation, le gouvernement de François Bayrou entend donc faire adopter un véritable budget pour 2025 dans les prochaines semaines. Des consultations en ce sens ont débuté lundi avec les différentes forces politiques et se poursuivent mercredi au ministère de l'Economie.
Les discussions avec les représentants des partis politiques et les groupes parlementaires ont démarré avec Marc Fesneau, le président du groupe MoDem à l'Assemblée. Une délégation socialiste notamment constituée du premier secrétaire Olivier Faure, des présidents des groupes parlementaires, Boris Vallaud et Patrick Kanner, et du président de la commission des finances du Sénat, Claude Raynal, a été reçue lundi après-midi. Les représentants du parti Horizons et le président du groupe Les Républicains au Sénat, Mathieu Darnaud, avaient de leur côté rendez-vous mardi matin.
Les échanges continuent mercredi à 14 heures avec les élus communistes, en présence du président du parti, Fabien Roussel, et des présidents de groupes, André Chassaigne et Cécile Cukierman. La secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, et les chefs de groupes Cyrielle Chatelain et Guillaume Gontard, seront ensuite accueillis en fin d'après-midi. Le député insoumis Eric Coquerel sera reçu jeudi après-midi en tant que président de la commission des finances à l'Assemblée. Les représentants du Rassemblement national seront entendus vendredi.
En parallèle, Amélie de Montchalin, la ministre des Comptes publics, a précisé qu'elle menait aussi des consultations aux côtés de son homologue du Travail et de la Santé, Catherine Vautrin, sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Un texte "profondément transformé"
Ces discussions doivent permettre au gouvernement d'affiner son projet de budget en vue de la déclaration de politique générale du Premier ministre prévue le 14 janvier devant le Parlement. François Bayrou devrait alors dévoiler les grands axes du projet de loi de finances et du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Le gouvernement a déjà fait savoir qu'il ne partirait pas d'une copie blanche, mais de la mouture de Michel Barnier, dont l'examen par le Sénat a été stoppé par le vote d'une motion de censure début décembre. Le budget qui était en débat au Parlement "sera profondément transformé", a toutefois assuré Eric Lombard, le ministre de l'Economie, sur France Inter(Nouvelle fenêtre).
Les travaux parlementaires sur le budget reprendront ensuite à partir de la "mi-janvier", selon la ministre des Comptes publics. "On vise d'avoir un budget (...) courant février, pour que, au plus tard fin février, les Français sortent de l'incertitude", ambitionne Amélie de Montchalin. En décembre, François Bayrou avait dit espérer une adoption du budget "à la mi-février", sans toutefois être "sûr d'y arriver".
Source : francetvinfo.fr