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Le 06 février 2025
Communiqué de presse CFE-CGC
L’industrie chimique française et européenne traverse une crise.
Faut-il pour autant en profiter pour sacrifier l’avenir ?
L’exemple de SYENSQO
UNE MULTITUDE DE SIGNAUX D’ALARME DANS L’INDUSTRIE CHIMIQUE
Fin 2024 et début 2025, de nombreux acteurs de l’industrie chimique ont tiré la sonnette d’alarme :
- Communiqué de presse de France Chimie estimant que 15.000 emplois directs sont menacés et demandant un cadre garantissant un accès à une énergie compétitive,
- Interventions de François Hommeril, président de la CFE-CGC dénonçant la pression financière excessive mise par les actionnaires,
- Manifestations et interventions des représentants du personnel et des élus de la république auprès des ministères à la suite de l’arrêt de VENCOREX dans la région grenobloise avec un effet domino sur le site d’ARKEMA Jarrie allant même jusqu’à impacter l’industrie de défense et du spatial,
- Interventions des représentants du personnel devant l’arrêt par SYENSQO de l’unité de Vanilline produite à Saint-Fons près de Lyon, conséquence d’une concurrence chinoise déloyale, avec un transfert de la production aux Etats-Unis.
UN EXEMPLE : SYENSQO RESTRUCTURE… ET ANNONCE DES RACHATS D’ACTION !
SYENSQO est une entreprise encore peu connue. Née fin 2023 de la scission de SOLVAY (laquelle avait racheté RHODIA, ancien secteur chimie de RHÔNE-POULENC), SYENSQO se voulait être une entreprise de spécialités, à forte croissance, sur des marchés porteurs comme les batteries.
Hélas, après avoir déçu les marchés financiers qui avaient un peu trop cru les promesses de fin 2023, SYENSQO, dont la situation financière est pourtant assez remarquable avec une marge d’EBITDA de 23% au T3-2024, a enchaîné les annonces en espérant retrouver grâce auprès des investisseurs :
- Annonce en septembre de rachat d’actions à hauteur de 300M€
- Annonce en novembre 2024 d’un projet de restructurations internes se traduisant par 120 suppressions de postes en France (fabrication, ingénierie, Recherche & Innovation…).
FAIRE LE “GROS DOS” ET ADAPTER LES INVESTISSEMENTS EN ATTENDANT LA REPRISE ? POURQUOI PAS !
Pour la CFE-CGC, lorsque l’outil industriel tourne au ralenti, le discours d’adaptation et de report des dates de démarrage de fabrications ou de nouveaux investissements est tout à fait entendable, à condition évidemment que cette nécessaire adaptation ne nuise pas à la capacité de redémarrer le jour où les conditions seront meilleures.
Le discours est plus difficile à comprendre lorsque ce sont des compétences clefs en ingénierie qui sont sacrifiées d’un trait de plume au seul prétexte qu'elles sont “inutiles à court terme”.
FAUT-IL POUR AUTANT SACRIFIER L’AVENIR EN DÉTRUISANT LA CAPACITÉ DE RECHERCHE & INNOVATION ?
Le discours est encore plus difficile à entendre lorsque les coupes sombres touchent les équipes qui justement préparaient l’avenir au sein des projets de Recherche & Innovation.
SYENSQO, CHAMPION DE LA DEMANDE D’AIDES PUBLIQUES !
Il faut en effet se rappeler qu’en parallèle, SYENSQO a sollicité et obtenu des aides à tous les niveaux possibles (régional, national et européen) pour investir et soutenir une activité de Recherche & Innovation. Dans le seul domaine des batteries, cela ne concerne pas moins de 8 projets sollicitant de nombreux sites français.
L’ensemble a représenté des dizaines de millions d’euros d’aides publiques.
La CFE-CGC craint que ces premières annonces de restructurations ne soient suivies d’autres allant plus loin, en réduisant encore les capacités de développement pour l’avenir.
La CFE-CGC appelle La Direction de SYENSQO :
- À ne pas céder aux actionnaires si c’est aux dépens de l’entreprise et de son avenir,
- À tenir ses engagements vis-à-vis des pouvoirs publics,
- Et à oser annoncer que son effort R&I sera maintenu, voire amplifié.
La CFE-CGC appelle les pouvoirs publics (Régions, Etat, Union Européenne) à regarder de très près toutes les aides passées ou futures accordées à SYENSQO et s’assurer de leur bonne utilisation au service de la filière.
Le cas de SYENSQO est hélas emblématique de la situation vécue par bon nombre d’entreprises qu’elles soient de la chimie, de l’industrie pharmaceutique, du caoutchouc ou d’autres secteurs.

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La CFE-CGC ne signe pas l’accord de négociation annuelle obligatoire (NAO) proposé par la direction de Michelin. Explications avec Valérie Dossin, déléguée syndicale centrale adjointe de Michelin France.
Des propositions d’augmentations salariales décevantes, des injonctions managériales choquantes, une entreprise qui régale ses actionnaires et « oublie » ses salariés : tout était réuni pour que l’intersyndicale (CFE-CGC, CGT, FO, CFDT et Sud) ne signe pas les NAO 2025 chez Michelin à l’issue des deux rounds de négociation des 15 et 16 janvier. La décision a été prise par la CFE-CGC le 24 janvier, en convergence de vue avec les autres organisations syndicales.
Un seul chiffre, le « 2 % d’AI pour les cadres », émanant du camp directorial, permet de résumer la situation. Par son montant, ses exclusions et son contexte, il suscite la déception, voire la colère des managers de Michelin.
MONTANT
Outre l’absence totale d’augmentation générale pour les cadres, ces 2 % d’augmentation individuelle se décomposent en deux lots : + 1,25 % en AI immédiatement et + 0,75 % en cours d’année. « Mais, attention, on considère que près de 80 % de nos cadres ne seront pas concernés par le "en cours d’année", du fait qu’ils sont déjà positionnés sur les médianes salariales de leur classification », relativise Valérie Dossin, DSCA CFE-CGC de Michelin France. La plupart des cadres devront donc se contenter d’une maigre AI de 1,25 %, inférieure au niveau d’inflation actuel. Sur son site internet, la CFE-CGC Michelin parle de « Bérézina » concernant ces NAO.
EXCLUSIONS
Dans un document, Michelin enjoint aux managers de ne pas faire de saupoudrage. La direction leur demande de faire preuve de « courage managérial » et de « porter la politique de l’entreprise ». Autrement dit, elle impose aux managers de donner 2 % d’AI à une partie de leurs équipes et zéro pour cent aux autres, même s’ils font des performances solides. La CFE-CGC estime que près de 5000 personnes devraient ainsi être exclues des augmentations individuelles en 2025.
Sachant qu’on parle ici essentiellement de managers de niveau intermédiaire, gérant des petites équipes, qui ont une enveloppe de NAO à répartir et qui vont se retrouver les yeux dans les yeux avec les salariés qu’ils n’auront pas augmentés… « Cela coince en ce moment chez les managers et nous sommes sollicités par beaucoup d’entre eux qui nous demandent s’ils ont le droit de faire du saupoudrage malgré les consignes, et s’ils risquent des sanctions. »
CONTEXTE
La CFE-CGC dénonce par ailleurs le double langage de l’entreprise qui annonce des résultats records en 2024 et a versé 1,45 milliard d’euros à ses actionnaires en dividendes et rachats d’actions, tout en demandant aux salariés de se serrer la ceinture. « Le message qui est utilisé en interne consiste à dire : ça va mal ! Ça va aller encore plus mal en 2025 ! Les coûts d’énergie sont trop élevés ! Les coûts salariaux sont trop élevés en Europe !... Dans ce cas, pourquoi avoir donné autant aux actionnaires ? »
Cette politique salariale très dure de Michelin en France s’accompagne d’un ralentissement des promotions internes annoncé par l’employeur. Privant ainsi les salariés du mode d’augmentation salariale naturel que représente la montée dans les échelons. « On voudrait faire partir les gens qu’on ne s’y prendrait pas autrement », fustige la déléguée syndicale.
Source : Confédération CFE-CGC

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Dans un rapport publié lundi, la Cour des comptes se montre très critique envers la politique de l'État en faveur de l'égalité femmes-hommes. Les magistrats financiers dénoncent un pilotage "défaillant", des actions "redondantes", qui peinent à produire des "effets probants".
"Plus diplômées que les hommes, les femmes n'accèdent pourtant pas aux postes et aux métiers les mieux considérés et les plus rémunérateurs", relève la Cour des comptes dans un rapport sur la politique de l'État en faveur de l'égalité femmes-hommes publié lundi. Les magistrats étrillent un portage politique en "trompe-l'œil", un pilotage interministériel "défaillant", des actions "redondantes", et surtout, une politique qui peine à produire des "effets probants".
Si les femmes sont désormais majoritaires au sein des professions intermédiaires et si elles ont davantage qu'avant accès à des métiers de cadre, les inégalités "se résorbent trop lentement", peut-on lire dans ce document de 150 pages. L'augmentation des crédits alloués est, elle aussi, en "trompe-l'œil" et résulte d'une "volonté d'affichage", souligne la Cour. Les outils servant à mesurer les inégalités progressent, mais ils restent "insuffisants" et l'égalité entre les femmes et les hommes apparaît encore "secondaire".
Une stratégie interministérielle insuffisante
En matière d'égalité professionnelle, les politiques en faveur de la mixité "peinent à porter leurs fruits" et l'articulation entre la stratégie interministérielle et les plans d'actions ministériels est "insuffisante".
Dans l'enseignement scolaire et universitaire, "le foisonnement d'actions ne constitue pas une politique publique", met en garde la Cour des comptes. L'égalité entre les filles et les garçons est "partout et nulle part", or elle "nécessite un portage politique plus fort", ajoute l'institution qui préconise de renouveler la convention interministérielle dans le système éducatif 2019-2024 et d'en réunir le comité de pilotage une fois par an.
La Cour des comptes appelle à "une plus grande mobilisation" des branches professionnelles
Face à la faible mixité des parcours, la Cour des comptes appelle par ailleurs à une "plus grande mobilisation" des branches professionnelles, notamment au moment des stages pour "élargir les choix d'orientation et faciliter la découverte des métiers". Concernant les écarts de salaire persistants, le rapport estime que le ministère du Travail doit "s'impliquer davantage" pour revaloriser les métiers majoritairement exercés par des femmes.
La Cour des comptes épingle également l'index "égalité professionnelle" instauré en 2018 qui ne concerne "qu'une faible part des salariés, tend à invisibiliser les inégalités réelles entre femmes et hommes, et ne s'accompagne pas toujours de pratiques plus vertueuses en matière d'égalité professionnelle". Quant au système de sanctions et de pénalités, il est "insuffisamment appliqué" avec 120 pénalités infligées "seulement" entre 2021 et 2024.
"Efficacité limitée" des différentes lois imposant des quotas aux entreprises
Les lois imposant des quotas aux entreprises ont quant à elles "une efficacité limitée". L'obligation de transparence prévue dans la loi Rixain de 2021 sur la représentation équilibrée dans les instances dirigeantes n'est pour sa part "pas encore respectée", relève la Cour, avec, "sur les 1.194 entreprises assujetties, seulement 64%" ayant "satisfait à leur obligation de déclaration". Même critiques concernant le secteur de l'éducation où depuis 2018, les établissements doivent compter un ou plusieurs référents égalité filles-garçons. Or, en 2020 seuls 53% indiquaient en avoir, pointe la Cour des comptes.
À cela s'ajoute, poursuivent les magistrats, une formation des cadres et enseignants encore "insuffisante". Afin de les sensibiliser davantage et de les former à la pédagogie égalitaire et au poids des stéréotypes de genre dans l'orientation des élèves, l'institution estime nécessaire d'instaurer un "module de formation continue" et "s'assurer de son suivi sous cinq ans". Quant aux parcours exemplaires de femmes, ils "doivent être mieux valorisés, en développant les présentations de modèles féminins permettant d'influencer les choix des jeunes femmes vers des filières scientifiques", estime la Cour des comptes.
Source : francebleu.fr

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François Hommeril (CFE-CGC): "La question de la dégradation du pouvoir d'achat touche pratiquement toutes les catégories"
Le nombre de chômeurs de catégorie A a augmenté de 3,9% au quatrième trimestre 2024 en France, portant à 3,138 millions le nombre de demandeurs d'emploi.
Source : bfmtv.com

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Comme souhaité par le nouveau gouvernement, les discussions entre partenaires sociaux ont débuté pour aménager la réforme des retraites de 2023. Le point sur les enjeux avec Christelle Thieffinne, secrétaire nationale CFE-CGC à la protection sociale.
Le gouvernement Bayrou a réuni les partenaires sociaux le 17 janvier pour lancer les discussions sur la remise en chantier de la réforme des retraites de 2023. Qu’en est-il ressorti ?
Le premier enjeu est celui de l’objet et du périmètre des discussions. Le terme de conclave n’étant pas franchement approprié, on s’engage pour l’heure davantage sur une concertation que sur une négociation sachant qu’une négociation nationale interprofessionnelle répond à des règles précises, notamment sur qui est présent ou non autour de la table. La première phase des discussions sera un diagnostic avec notamment le rapport chiffré que doit présenter la Cour des comptes le 19 février. Le gouvernement donnera ensuite trois mois aux organisations syndicales et patronales pour travailler sur des aménagements de la réforme tout en respectant les équilibres financiers. Si un accord est trouvé dans le cadre d’une négociation en bonne et due forme, l’exécutif s’engage à le transcrire dans la prochaine loi de financement de la Sécurité sociale.
Les discussions seront coordonnées par Jean-Jacques Marette, ancien directeur général de l'Agirc-Arrco.
Qu’en pensez-vous ?
C’est une personnalité bien identifiée des partenaires sociaux, gestionnaires du régime Agirc-Arrco. Il connait les mécanismes du paritarisme, les sujets techniques de la retraite. Pour le reste, nous verrons au fil des échanges.
"Il convient de distinguer la retraite du secteur privé et la retraite du secteur public, qui n’est pas un système par répartition"
Quels messages a fait passer la CFE-CGC lors de ce premier tour de table ?
Comme nous l’avions indiqué à François Bayrou à Matignon avec François Hommeril le 9 janvier, la CFE-CGC fait valoir qu’il n’est pas possible de parler d’un problème global du système des retraites et qu’il convient de distinguer la retraite du secteur privé - un système par répartition avec une retraite de base et une retraite complémentaire - et la retraite du secteur public qui n’est pas système par répartition. On ne peut donc pas venir dire que le régime des retraites est déséquilibré en mettant dans la balance le poids de la dépense publique que représente le paiement, par l’État, de la pension des fonctionnaires. Si on parle déficit, la CFE-CGC a expliqué qu’on peut dès lors très bien considérer que les 200 milliards d’euros d’aides aux entreprises sont une ligne budgétaire qui contribue au déficit. Soulignons aussi qu’une récente note du Conseil d’orientation des retraites (COR) ne va pas dans le sens du Premier ministre et qu’il n’y a pas de « déficit caché ».
La CFE-CGC a également mis l’accent sur le sous-financement des retraites du secteur public en lien avec le désengagement de l’État et le gel chronique du point d’indice. Enfin, s’agissant des ressources pour le système de retraite du privé, les sujets à adresser sont la productivité, le taux d’emploi dont celui des seniors, et la qualité des emplois.
Le rapport de la Cour des comptes doit donner « des chiffres indiscutables » sur le financement du système de retraite. Donnera-t-il lieu à une bataille d’interprétations ?
Je ne pense pas. La démarche est plutôt saine d’autant que l’instance a demandé et obtenu un délai supplémentaire avant de rendre ses travaux, ce afin d’interroger toutes les parties prenantes dont le COR et les organisations syndicales. La CFE-CGC ne manquera pas de présenter ses analyses et études chiffrées pour objectiver les débats.
Le gouvernement répète qu’il n’y a « aucun tabou » dans le champ de cette concertation. Y compris sur les 64 ans, l'âge légal de départ en retraite entériné par la réforme de 2023 ?
C’est une possibilité, même s’il est difficile de faire la moindre projection alors que les discussions ne font que commencer. Avec la réforme, rappelons que pour les personnes atteignant 62 ans cette année, l'âge légal de départ est porté à 62 ans et 9 mois. Relevé à raison de 3 mois par année de naissance, l’âge légal atteindra 64 ans en 2030.
"Ouvrir des espaces et proposer des mesures sur la pénibilité du travail, l’emploi des seniors, et pour réduire les inégalités femmes-hommes en matière de niveau de pension"
Quelles seront les revendications portées par la CFE-CGC ?
La CFE-CGC veut profiter de cette concertation pour ouvrir des espaces et proposer des mesures sur les critères de pénibilité du travail en y intégrant les risques psycho-sociaux (RPS) ; sur l’emploi des seniors ; et pour réduire les inégalités femmes-hommes en matière de niveau de pension. Les mères de famille ont notamment payé un lourd tribut avec la réforme de 2023. Plus largement, il faut aussi mettre sur la table toute la problématique des allègements de cotisations qui pèsent sur les ressources de notre système de protection sociale.
La menace d’une captation des réserves de l’Agirc-Arrco par la puissance publique est-elle toujours vivace ?
Les partenaires sociaux, gestionnaires de la retraite complémentaire, restent très vigilants sur le sujet mais c’est quelque chose dont on entend moins parler dernièrement.
La retraite universelle par points, abandonnée en 2020 lors de la crise Covid, revient dans les discussions. Quelle est la position de la CFE-CGC ?
Le Premier ministre a en effet évoqué le sujet. La CFE-CGC s’y oppose car celle-ci mélangerait les secteurs privé et public, avec le risque inhérent que le privé finance les pensions du public. Par ailleurs, un tel système poserait plusieurs problèmes dont des plafonds très faibles de pension.
Côté patronal, le Medef souhaite ouvrir le débat sur la retraite par capitalisation.
La CFE-CGC rappelle qu’elle est attachée au système actuel avec d’une part la retraite de base (Sécurité sociale) qui permet d’assurer une solidarité inter-catégorielle à laquelle contribuent fortement les populations de l’encadrement ; et d’autre part la retraite complémentaire (Agirc-Arrco) qui, pour beaucoup de cadres, représente jusqu’à 60 % du montant de la pension. La retraite par capitalisation est l’outil pour le volet de retraite supplémentaire. Pour la CFE-CGC, le développement de la retraite par capitalisation ne peut se faire dans un débat qui verrait réduire les pensions de retraite de base et complémentaire.
"Il n’y a pas de problème à court terme de financement des retraites"
La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a proposé une contribution de « certains retraités », arguant que l’effort ne doit pas incomber uniquement aux entreprises et aux salariés.
L’idée n’est pas acceptable de faire porter un effort sur des salariés ayant contribué largement au financement des retraites. Nous ne souhaitons absolument pas entrer là-dedans pour la simple et bonne raison qu’il n’y a pas de problème à court terme de financement des retraites. Encore une fois, pour la CFE-CGC, il faut avant tout revenir sur les problématiques d’allègements de cotisations. Laissons par ailleurs la concertation se dérouler avec des acteurs qui se connaissent, chacun avec ses grilles d’analyse.
En parallèle, les partenaires sociaux sont en passe de conclure la négociation sur les groupes de protection sociale (GPS). Où en est-on ?
Deux dernières séances sont programmées avec une conclusive prévue le 18 février, la veille de la publication du rapport de la Cour des comptes. Il reste certains sujets épineux mais nous avons bon espoir de parvenir à un accord national interprofessionnel (ANI). Cela serait un signal fort pour le paritarisme.
Source : Confédération CFE-CGC